loader image

[12] Durch Ich : forme tout à fait incongrue en allemand, qui attend durchmich. Reconnaissance, domination et mobilisation collective chez Hegel. [123] Abbild : à la fois copie et reflet. Au moment où il va parler du désir de reconnaissance, Hegel nous annonce par son titre que ce qui est en jeu dans ce désir, c’est la vérité elle-même : chercher à se faire reconnaître, c’est une façon de chercher la vérité. J.-P. Lefebvre et V. von Schenck, Paris, Éd. Ou encore, la négation est un moment essentiel de l'universel, et elle est, ou encore, donc, la médiation en général est différence universelle. Simplement, l'être-Un échoit aussi à la chose elle-même, ainsi que la conscience en a fait l'expérience ; la chose est essentiellement réfléchie en soi. [98] Das gegenstàndliche Wesen. - Ce médium universel abstrait, qu'on peut appeler la chosité [53] en général, ou encore l’essence pure, n'est autre que l’Ici et Maintenant tel qu'il s'est avéré [54], savoir, comme un ensemble simple réunissant un grand nombre de termes ; mais ces nombreux termes sont dans leur déterminité eux-mêmes de simples universels. C’est le nom de l’absolu. Or c'est précisément pourquoi cette première nécessité n'est elle-même qu'une fausse nécessité, une nécessité simulée [131] |84|; le mouvement, en effet, n'est pas représenté lui-même comme quelque chose de simple, ou comme essence pure ; mais déjà comme étant divisé ; le temps et l'espace sont ses parties autonomes, ou des essences en elles-mêmes, ou encore, la distance et la vitesse sont des modalités, de l'être ou de la représentation, dont chacune peut très bien être sans l'autre, le mouvement n'étant plus que leur relation superficielle et non leur essence. Le premier est la dissolution de l'autonomie de la chose, ou encore, la passivité qu'est un être pour autre chose ; tandis que le second est l'être pour soi. Elle devrait donc dire que la chose, dans la mesure où elle est pour soi, n'est pas pour autre chose. Nous voyons donc que dans l'intérieur du phénomène l'entendement ne découvre pas autre chose, en vérité, dans cette expérience, que le phénomène lui-même. Maintenant ; dès lors qu'il nous est montré, il a déjà cessé d'être ; le Maintenant qui est, est un autre Maintenant que celui qui est montré, et nous voyons que le Maintenant est précisément ceci, qui, en étant, n'est déjà plus. Si nous réfléchissons sur cette différence, il appert que ni l'un ni l'autre ce... n'est uniquement immédiatement, dans la certitude sensible, mais qu'ils y sont en même temps intermédiés ; j'ai la certitude par l'intermédiaire d'un autre, la chose; et celle-ci est pareillement dans cette certitude par l'intermédiaire d'un autre, savoir, de Je [12]. 17 SCHLEGEL 1948, p. 173. Mais comme dans ce mouvement, la conscience n'avait encore pour contenu que l'essence objectale [98], et non la conscience en tant que telle, le résultat pour elle doit être posé dans une signification objectale, et la conscience comme étant encore en train de se retirer de ce qui est devenu, de sorte qu'à ses yeux, c'est comme quelque chose d'objectal que ce qui est devenu est l'essence. Et cependant, il est encore tout aussi simple qu'auparavant: Maintenant [18], et indifférent dans cette simplicité à tout ce qui joue encore conjointement à lui [19] ; de même que la nuit et le jour ne sont pas son être, de même et tout aussi bien, c'est le jour et c'est la nuit[20] ; il n'est pas du tout affecté par ce changement d'être qui est le sien. "La source première de notre connaissance est l'expérience. L'ouvrage que l'on va lire est un essai de clarification de la question suivante : la " pensée de Hegel " peut-elle se présenter en quelque sorte comme la " matrice " ou le mode d'expression adéquat de ce que l'on nomme la " philosophie ... Aucun résultat ne doit être conçu en dehors de ce dont il résulte. Dans un premier temps, Hegel affirme que la conscience de soi est un acquis. Le désir de reconnaissance doit d’abord nous diviser, déchirer notre conscience entre ces deux nécessités qui sont, nous dit Hegel, les deux « figures » antinomiques de l’humain. Cette explication par le haut ne réduit en rien la violence du conflit, bien au contraire. Honorables membres du Jury, A travers l'étude du thèmeLa dialectique dela reconnaissance chez Hegel, nous avons voulu montrer comment l'hommepart de la nature et aboutit à la culture et par ce fait accèdeà l'humanité. Certes, je place bien par ici le contraire, et par là-bas l'autre dont ce contraire est le contraire ; donc, je place le contraire d'un côté, en soi et pour soi, sans l'autre. A mon avis, voici le fond de cette argumentation : (1) chez Kant la connaissance divise (sépare) la nature et l'homme ; en fait, elle les unit ; (2) chez Kant, l' « abstraction vide » de la chose en soi, au lieu du Gang, de la Bewegung18 vivante de plus en plus profonde de notre connaissance des choses. » (HEGEL 1962, p. 327) 16 Sur l'amour comme reconnaissance mutuelle chez Hegel, voir WILLIAMS 1997, p.212. Une reconnaissance unilatérale, comme celle que le maître obtient de son esclave, ne comblera personne, ni l’esclave, ni même le maître. Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l ... En même temps, dans la naissance du principe, les deux moments qui dans leur apparition phénoménale ne font que se détacher l'un de l'autre, ont surgi dans un devenir [48]. La force de sa vérité réside donc maintenant dans le Je, dans l'immédiateté de mon : Je vois, J'entends, etc. - Dès lors que ce concept de l'infinité est objet pour elle, elle est donc conscience de la différence comme de quelque chose qui tout aussi bien est immédiatement aboli ; elle est pour soi-même, elle est différenciation du non-différencié, ou encore, conscience de soi. Il présuppose en effet une différence, qui non seulement pour nous n'est pas une différence, mais qu'il abolit lui-même en tant que différence. Elle apprend à l’esclave que toute sécurité est illusoire, car la mort n’est pas un danger particulier qu’il pourrait prévenir grâce à d’intelligentes précautions. Donc, il est certes bien vrai qu'il |32| a été. Mais la certitude sensible éprouve chez elle-même dans ce rapport la même dialectique que dans le rapport précédent. Mais, précisément, dans le mouvement dialectique, le « maintenant », le « ici », le « ceci », le « moi », pour ne prendre que ces exemples, après avoir été traversés au cours du temps et de l’espace par des différences contradictoires (les différents « maintenant », « ici », « ceci », « moi ») qu’ils ont à leur tour traversées, devenant « catégories » sont devenus plus et autres que les simples moments uniques qu’ils étaient au départ. Mais en fait, dès lors que nécessairement elle se manifeste, elle a chez elle cela même qui était posé comme une autre essence. Dans le rapport qui a ainsi résulté [55], c'est seulement encore le caractère de l'universalité positive qui est observé et développé; mais il se présente encore un autre côté qu'il faut aussi introduire et prendre en compte ici. La vérité de la force demeure donc seulement la notion [112] de celle-ci; et les moments de son effectivité, ses substances et son mouvement s'effondrent sans plus se contenir [113] en une unité indifférenciée qui n'est pas la force refoulée en elle-même, car celle-ci n'est elle-même que l'un de ces moments : cette unité est au contraire son concept, en tant que concept. Il saurait que ces limites charnelles ne sont pas les siennes, il sentirait en lui la liberté de les transcender, mais il le garderait pour lui. En sorte que le monde suprasensible est un tranquille royaume de lois, qui certes sont situées au-delà du monde qu'on perçoit, car celui-ci ne présente la loi que par un changement constant, mais qui sont tout aussi présentes en lui et sont son immédiate et paisible copie [123]. Dans cet extrait, Hegel nous fournit quelques informations au sujet de l’expérience mais plus précisément sur la manière dont nous acquérons nos connaissances à travers l’expérience. [88] Nimmt sir fur das Wahre. La différenciation de celle-ci, dans la mesure où elle n'est pas indifférente, mais exclusive, négatrice de l'autre, tombe donc hors de ce médium simple ; et du coup celui-ci n'est pas seulement un aussi, unité indifférente, mais aussi un Un, une unité exclusive. ), Paris, Éd. L'expression complète est le pur redéploiement abstrait du mot objet. Pour commencer, voyons d'abord ce sur quoi ils étaient d'accord : la méthode dialectique. Hegel a cherché à comprendre l'histoire des idées philoso... [28] Gewesen. Les différences sont d'une part la pure manifestation universelle, la loi, et d'autre part la force pure ; mais l'une et l'autre ont le même contenu, sont faites de la même façon ; en sorte qu'on revient aussi sur [135] la différence comme différence du contenu, c'est-à-dire de la chose. Or ce que nous reconnaissons en lui, précisément, c'est ce dont on déplorait l'absence dans la loi, savoir, l'alternance [137] absolue elle-même, étant donné que ce mouvement, si nous l'examinons de plus près, est immédiatement le contraire de lui-même. [45] Nimmt sich : littéralement : prend pour elle. L'exposition de son concept ressortit à la science ; mais la conscience, telle qu'elle a immédiatement ce concept, apparaît de nouveau comme forme propre ou comme figure nouvelle de la conscience, qui ne reconnaissent pas leur essence dans ce qui précède, mais la considèrent au contraire comme quelque chose de tout autre. Chaque moment de l'histoire est une étape du développement de l'esprit, lequel tend à … La description de toutes ces figures, de tous ces phénomènes de l’esprit, mérite bien d’être nommée la « phénoménologie de l’esprit ». Considérons que si une variable (indépendante ou dépendante) est le mode d’une variation (par exemple entre le masculin et le féminin, le -30 ans et le +30 ans, la résidence urbaine et la résidence rurale, etc. Le désignement est donc lui-même le mouvement qui énonce ce que le Maintenant est en vérité ; savoir, un résultat, ou encore, le résumé d'une pluralité de Maintenant ; et désigner, c'est découvrir [30] que Maintenant est quelque chose d'universel. Non, il s’en tiendrait, nous dit Hegel, à la simple certitude de soi-même. Considérons la servitude de l’esclave sous ses deux faces : peur de mourir et attachement à la vie. Simplement, nous n'avons plus ici ce genre d'oppositions de l'interne et de l'externe, du phénoménal et du suprasensible, comme si c'étaient deux sortes d'effectivités. Mais cette dialectique ne concernait que le développement de la pensée (plutôt clarification et purification de cette pensée), pensée supposée, notamment par la voie de la « réminiscence », revenir aux « Idées » transcendantes dont le monde représentait la plus ou moins accomplie copie. En nommant de cette façon les deux figures, Hegel indique clairement la relation qu’elles doivent entretenir. Pour le matérialisme dialectique, cette compréhension devient un reflet adéquat, nullement parfait, mais correct de la matière, sur le plan scientifique. Ce serait oublier qu’une telle séparation n’a de sens que pour l’esprit, que la matière ne se reconnaît pas comme telle ni ne reconnaît l’esprit comme son autre, alors que l’esprit se reconnaît et reconnaît la matière comme son autre. Mais c'est encore un être pour soi conditionné, à côté duquel se présente un autre être pour soi, savoir, l'Universalité opposée à la singularité et conditionnée par elle ; toutefois, ces deux extrêmes contradictoires ne sont pas seulement à côté l'un de l'autre, mais aussi dans une Unique Unité, ou, ce qui est la même chose, ce qu'il y a de commun aux deux, l’être pour soi, est tout simplement flanqué de l'opposé, c'est-à-dire qu'en même temps, il n'est pas un être pour soi. Je, ce Je-ci, j'affirme donc l'Ici comme arbre, et ne me retourne pas de telle manière que l'Ici pour moi deviendrait un non-arbre ; je n'ai cure non plus de ce qu'un autre Je voit l'Ici comme non-arbre, ou de ce que moi-même, une autre fois, je prenne l'Ici comme non-arbre, le Maintenant comme non-jour, mais je suis pur regard | 3 1| regardant ; pour moi, j'en reste là, le Maintenant est jour, ou encore, j'en reste là : l'Ici est arbre ; je ne compare pas non plus eux-mêmes l'un avec l'autre l'Ici et le Maintenant, mais m'accroche à une relation immédiate unique : le Maintenant est jour. Bienvenue sur leWebPédagogique ! Certes, représenté comme essence simple, ou comme force, il est bien la pesanteur, mais celle-ci ne contient pas du tout ces différences en elle. Alors que l’essence, c’est-à-dire la réalité en soi de l’objet n’est connu qu’à partir de la perception et son travail de synthèse ainsi que par une appropriation des contenus sensibles par les facultés de l’esprit. Cette progression dialectique nécessite donc que la conscience mesure des types de savoir particulier : son savoir de l’objet – qui est une première figure de la conscience – avec une conception de l’en soi – qui est une autre figure de la conscience. En disant cet Ici-là, ce Maintenant, ou en désignant une réalité singulière, je dis tous les Ceci, tous les Maintenant, tous les Ici, toutes les réalités singulières; et pareillement, en disant Je, tel Je singulier, je dis d'une manière générale tous les Je ; chacun est ce que Je dis : Je, ce Je singulier-ci. Ce contenu, en même temps, est universel ; il ne peut y avoir d'autre contenu que sa complexion particulière [101] autoriserait à se soustraire au retour dans cette universalité inconditionnée. Il en résulte trois conséquences. L'intérieur est encore un pur au-delà pour la conscience, car elle ne se trouve pas elle-même encore en lui ; il est vide, car il n'est que le rien du phénomène, et parce que, positivement, il est l'universel simple. La philosophie de la nature de l'Encyclopedie des sciences philosophiques fut, jusqu'a une date recente, presque ignoree par les etudes hegeliennes. Nous avons donc ici une progression de l’immédiateté à l’essentiel de l’objet. C'est donc à elle-même qu'il faut demander : qu'est-ce que le ceci? Pour nous, le mouvement de la conscience a affecté le devenir de cet objet de telle manière qu'elle est elle-même intriquée dans son devenir, et que la réflexion est la même des deux côtés, ou encore, qu'il n'y en a qu'une. C'est ce déroulement, qui est en continuelle alternance une détermination du vrai et une abolition de cette détermination, qui constitue à proprement parler la vie, l'ensemble des faits et gestes [89] quotidiens et constants de la conscience qui perçoit et estime se mouvoir dans la vérité. Elle demeure simplement, en tant que cette pure référence à soi-même, un être sensible en général, car elle n'a plus chez elle le caractère de négativité ; et la conscience |46| pour laquelle il y a maintenant un être sensible, n'est qu'un point de vue intime [66], c'est-à-dire qu'elle est complètement sortie de la perception et est retournée en soi. Cette opposition entre délai nécessaire et satisfaction immédiate est le moment crucial de la dialectique du maître et de l’esclave. Et il faut reprendre ce que nous avons dit sur [107] le fait qu'on l'avait posée comme un Un, et qu'on avait posé son essence, qui est de se manifester, comme quelque chose d'autre qui venait s'adjoindre à elle de l'extérieur ; elle est au contraire elle-même ce médium |66| universel de la pérexistence des moments en tant que matières ; ou encore, c'est elle qui s'est manifestée, et ce qui était censé être l'autre qui la sollicitait, c'est au contraire elle qui l'est. [39] Unterschiedenheit. C'est ainsi seulement qu'il est la différence en tant que différence intérieure, différence en soi-même, ou encore, qu'il est en tant qu'infinité. A partir de là, la conscience n’a que le choix d’abandonner son savoir tant que son savoir n’est pas conforme à la vérité. Il est important ici de distinguer que d’une part la sensation doit-être comprise comme un phénomène d’acquisition de données sensibles et que d’autre part le percevoir (ou la perception) doit-être compris comme une synthèse des contenus sensibles. Tout en voulant leur donner la vérité, tantôt, en prenant sur lui leur non-vérité, tantôt en appelant l'illusion une apparence des choses incertaines [92], et en séparant l'essentiel de quelque chose qui est censé leur être nécessaire, mais cependant être inessentiel, et en établissant cet inessentiel comme leur vérité contre l'essentiel, il ne leur conserve pas leur vérité, mais se rend lui-même non vrai. L’observation directe ou participante débouchera alors sur des généralisations auxquelles toute science doit aboutir. - Il est clair, d'une manière générale, que ce mouvement n'est rien d'autre que le mouvement du percevoir, au sein duquel, d'une part, les deux côtés, à la fois ce qui perçoit, et ce qui est perçu, |65| sont, d'un côté, en tant qu'appréhension du vrai, unis et non distincts, mais où, en même temps, et tout aussi bien, chaque côté est réfléchi en soi, ou encore, est pour soi. Le sphinx est une figure qui permet de parler du passage de l’histoire d’un art égyptien à l’histoire d’un art grec. Ces deux raisons ne concernent en rien la certitude sensible ; ni Je ni la chose n'y ont la signification d'une médiation [6] multiple et variée ; Je n'y ai pas la signification d'une activité multiple de représentation et de pensée, et la chose n'y a pas celle d'une multiplicité de caractéristiques ; mais, simplement, la chose est ; et elle est uniquement parce qu'elle est ; elle est, c'est là l'essentiel pour le savoir sensible, et c'est ce pur être ou cette immédiateté simple qui constitue sa vérité. Ellipses, Coll. Hegel, Science de la logique (Kimé, 2007) "Deux minutes papillon" par Géraldine Mosna-Savoye: la destruction n'est-elle qu'une étape vers l'affirmation ? En effet, la sensibilité est bien le commencement de la connaissance mais l’expérience ne doit pas pour autant être considérée comme l’origine de la connaissance. Comme l’écrit Hegel : « Cette conclusion résulte de ce que l’absolu seul est vrai, ou de ce que le vrai seul est absolu. On dirait aujourd'hui l'entité objet. PHÉNOMÈNE [93] ET MONDE SUPRASENSIBLE. Gallimard, Tel, p. 434-443) Après avoir opposé l’Être-donné ou l’Espace au Moi-personnel ou au Temps, Hegel précise la nature des deux entités opposées, en parlant d’abord de l’Espace (p. 563, 1. Gallimard, Coll. De platon à Michel Serre, en passant par Spinoza, Hegel, Arendt ou Camus : la sélection des meilleures citations de la philo par Philosophie Magazine La loi, par là même, se trouve présente d'une manière double, d'abord en tant que loi où les différences sont exprimées comme des moments autonomes ; et ensuite sous la forme du simple retour effectué en soi, forme qui peut à son tour être appelée force, mais sous une espèce où elle n'est pas la force refoulée, mais la force tout court, ou comme concept de la force, abstraction qui tire elle-même en soi les différences de ce qui attire et de ce qui est attiré. Eu égard à celle-ci, on peut dire à ceux qui affirment cette vérité et certitude de la réalité des objets sensibles qu'ils feraient bien de retourner à l'école la plus élémentaire de la sagesse, aux Mystères d'Eleusis de l'Antiquité, où l'on célébrait Cérès et Bacchus, et qu'ils doivent d'abord apprendre le secret de la consommation du pain et du vin ; car le myste initié à ces secrets n'en vient pas seulement, en effet, à douter de l'être des choses sensibles, il finit par en désespérer ; d'une part il accomplit lui-même en eux leur nullité, et par ailleurs il la voit accomplir. Hegel écologiste à la fin du temps. You may also like . La définition de la connaissance est encore objet de débat chez les philosophes. Inversement, si quelqu’un renonçait à la reconnaissance, il renoncerait du même coup à la vérité. Chez Hegel il est question de la manière dont l'individu s'élève (ou peut s'élever) de son état inculte à l'expérience philosophique de la connaissance. Et, de fait, la détermination de l'objet, tel qu'il a résulté, ne contient rien d'autre ; il est censé |54| avoir une propriété essentielle qui constitue son être pour soi simple, mais aussi avoir à même cette simplicité la diversité chez lui-même, laquelle est censée certes être nécessaire, mais non pas constituer la déterminité essentielle. Le ceci est donc posé, comme non-ceci, ou comme ayant été aboli ; et du coup, il n'est pas rien, un néant, |40| mais un néant déterminé, ou encore, un néant d'un certain contenu, savoir, du ceci. [116] Hegel joue ici expressément sur le sens du radical de erscheinen. Pour que la force, donc, soit dans sa vérité, il faut qu'on la laisse complètement libre de la pensée et qu'elle soit posée comme la substance de ces différences, ce qui signifie premièrement la poser, elle, comme demeurant essentiellement en soi et pour soi cette force toute entière, et ensuite, poser ses différences, comme substantielles, ou comme des moments pérexistants pour soi. Un être humain ne conquiert son humanité qu’en risquant de la perdre. Ce qui nous amène à poser le tout de la certitude sensible comme son essence, et non plus un seul moment de celle-ci, ainsi qu'il est advenu dans les deux cas, où c'était d'abord l'objet opposé au Je, puis le Je qui étaient censés être sa réalité. C'est là la même alternance que celle qui s'était présentée comme jeu des forces ; il y avait en elle la différence du sollicitant et du sollicité, de la force qui se manifeste extérieurement, et de la force refoulée en elle-même ; mais c'étaient des différences qui, en vérité, n'en étaient pas, et qui donc se réabolissaient tout aussi bien immédiatement. C'est donc ce mouvement par lequel les deux moments s'autonomisent en permanence et s'abolissent de nouveau que nous devons examiner maintenant. « Ce devenir de la science en général ou du savoir est ce que présente [la] phénoménologie de l'esprit. Mais pour nous, comme nous l'avons rappelé ci-dessus, il y avait encore ceci qu'en soi les différences, en tant que différences de contenu et de forme, disparaissaient, et que du côté de la forme, selon l'essence, l'actif, le sollicitant, ou encore, ce qui est pour soi était la même chose que ce qui, du côté du contenu, se présentait comme force refoulée ; que le passif, le sollicité, ou encore ce qui était pour un autre, était, du côté de la forme, la même chose que ce qui, du côté du contenu, se présentait comme médium universel des multiples matières. Or, ce mouvement est ce qu'on appelle la force ; l'un des moments de celle-ci, savoir, cette même force comme expansion des matières autonomes dans leur être, est sa manifestation extérieure [105] ; mais en tant qu'elle est leur disparition, elle est la force qui fait retour de sa manifestation et est refoulée en soi, ou encore, la force proprement dite. -Hegel, comme contemporain de la Révolution française de 1789, dont l’enthousiasme va imprégner sa jeunesse, l’amener à une connaissance approfondie de Rousseau – notamment, du Discours sur l’Origine de l’inégalité, qui constituait déjà une philosophie de l’histoire. … Chez Hegel la totalité se limite elle-même et c'est ce qui engendre la contradiction. Cette précision de Hegel justifie, et dans le même temps, malheureusement interdit que nous traduisions meinen par « vouloir dire », mais c'est bien cela qu'il veut dire... [37] Würde vermodern : processus de dégradation et décomposition qui n'implique pas la pourriture... [38] Dans les éditions posthumes, les éditeurs ont marqué cette série de compléments par des guillemets, pour l'imputer à un discours autre que celui de Hegel. Dire que le simple de la loi est l'infinité, signifie, d'après les résultats obtenus : α) Elle est un identique à soi-même qui cependant est la différence en soi ; ou encore, elle est quelque chose de même nom qui se repousse de lui-même, ou qui se scinde en deux [153]. C’est que l’on appel le processus d’appropriation progressif du savoir qui est une opération de l’esprit qui fait appel à trois formes ou facultés de l’esprit qui sont l’intuition, la représentation et la pensée. D'où l'évolution vers le triple paradigme de l'opinion, ou de l'avis (notamment dans die Meinung), de la désignation depuis un point de vue, et de la croyance erronée (qui donne l'adverbe vermeintlich, « à tort », et vermeinen, « croire que, en se trompant »). Le point de vue intime [81] a disparu, et la perception prend l'objet tel qu'il est en soi ; ou encore, le prend comme universel tout simplement ; en sorte que la singularité surgit chez lui comme singularité vraie, comme être en soi de l'Un, ou comme être réfléchi dans soi-même. Remarques sur la Philosophie de l’esprit de Hegel à Iéna », in La Technique et la science comme « idéologie », Paris, Denoël-Gonthier. Et c'est, de fait, seulement avec cette détermination, dès lors que l'identique est non identique à soi, et le non-identique, identique à soi, que la différence est la différence interne, ou la différence en soi-même. Dans les deux cas, la différence n'est donc pas une différence en soi-même ; ou bien l'universel, la force, est indifférente à l'égard de la division qui est dans la loi, ou bien les différences, les parties de la loi, le sont les unes à l'égard des autres. Une certitude sensible effective n'est pas seulement cette immédiateté pure, mais aussi un exemple de celle-ci. Hegel joue ici avec les composants étymologiques du verbe wahrnehmen, qui pèsent davantage que ceux de l'équivalent français «percevoir» sur le statut « de savoir » de la perception, en en soulignant la dimension active. Ce qui entre en scène en tant qu'autre, et qui la sollicite aussi bien de s'exprimer que de rentrer en soi-même, est soi-même, ainsi qu'il appert immédiatement, force ; car l'autre, en effet, se montre aussi bien comme médium universel que comme Un ; et de telle manière que chacune de ces figures n'entre en scène en même temps que comme moment évanescent. Si je me retourne, cette vérité a disparu, s'est renversée en la vérité opposée : l’ici n'est pas un arbre, mais au contraire une maison. Il est vrai que ce retard lui prend son temps, mais il est également vrai qu’il lui donne du temps : le temps de transformer la chose qu’il ne peut consommer. [41] Zum Worte kommen : l'opinion n'accède pas à la parole. Ce principe nous est advenu, et c'est pourquoi notre réception de la perception [47] n'est plus une réception qui apparaît de manière phénoménale, comme celle de la certitude sensible, mais une réception nécessaire. Maxence CARON-PARTE, Lire Hegel, Ellipses, 2000. André Léonard, La foi chez Hegel (Coll. La théorie d'après laquelle le développement des sentiments, des passions, des tendances a pour cause des croyances, des jugements, d'abord conscients et réfléchis, date chez Nietzsche de la période où, considérant comme sa tâche la critique intellectuelle de toute illusion, il multipliait dans Menschliches Allzumenschliches les analyses psychologiques à la manière des moralistes français comme La Rochefoucauld. Or dans le travail, note Hegel, l’être humain voit son désir retardé : en s’opposant à ses efforts, la chose travaillée le contraint à remettre à plus tard le moment de la satisfaction, le moment où il pourrait affirmer sa supériorité en la consommant. Mais elle a tout aussi essentiellement la forme de chose abolie [108] qui est celle des matières pérexistantes, ou encore, elle est essentiellement Une ; cet être-un, par là même, maintenant qu'elle est posée comme le médium de matières, est un autre qu'elle, et elle a ainsi hors d'elle cette essence qui est la sienne.

Promovacances Turquie, Hyundai Kona Hybride Prix Occasion, Confucius Citation 2 Vies, Location Mange Debout 78, Faire Une Raclette Sur Une Plancha, Carrelage Sans Plinthe, Peinture Piscine Coque, Restaurant Thaï Martigues, Lit Superposé Metal Occasion, Gîte Pierrevelcin Lapoutroie, Vaisselle Arcopal Année 60, Fauteuil Camping Lafuma Decathlon,